L’été où Élodie

J’ai lu ce roman début octobre.

Je ne sais pas quoi dire devant tant d’intensité, de violence, de chocs.


Ça parle de deuil, de maternité, d’amour, de santé mentale, du lien mère-fille. D’incendies réelles et métaphoriques.

Sylvie revient dans sa maison en France après un long exil de 10 ans en Angleterre pour mettre en vente cette demeure laissée à l’abandon suite à un drame familial concernant sa fille aînée, Élodie. Elle est accompagnée de sa fille cadette, Emma, qui a vécu ses premières années dans cette maison du sud. Elle ne se souvient de rien.
Et Sylvie garde ses secrets.


Camille sa soeur la met pourtant en garde. Il faut tout dire. Mais quand ? Comment ? Sylvie est moins prête à dire qu’Emma ne l’est à entendre.


Le roman opère des va-et-vient entre la période passée avec Élodie ( 70-80) et le présent du roman en 93 et De la méchanceté aussi.


Ça m’a fait penser à une gamine que je connais. Ça m’a rappelé certains souvenirs de famille, d’une personne en particulier. Non, on ne naît pas bon naturellement. Pas tous.
On cherche souvent des explications, des circonstances atténuantes aux gens méchants. Mais il existe des gens qui naissent comme ça. C’est tout. C’est abominable et pourtant vrai.


Ce roman m’a bouleversée.
Je ne peux pas en dire trop.
Ça parle aussi de l’amour incommensurable d’une mère prête à tout pour protéger sa fille. Et ça, crois-moi, ça me connaît.


#roman #coupdecoeur


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